CÉLÉBREZ LA BEAUTÉ DU CORPS
- Céline Fairon
- 24 juin 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 avr. 2023
De l'antiquité à nos jours, le corps nu est l'objet, voire l'obsession, de la pratique artistique. Saisir l'être au plus près de son corps, en capter l'essence, l'ébauche de mouvement, la quintessence d'une pose, la signifiance d'une présence, soit autant d'enjeux interrogés par le nu en art.
L'histoire
L'Antiquité La Grèce antique, puis l'art romain s'ingénièrent à travers diverses formes de statuaires à constituer une esthétique idéale du corps humain. Sculptures bien proportionnées, charnues et sensuelles, le corps antique avait quelque chose de divin. Le Moyen Âge Au moyen-âge, le corps humain ne s'apparente plus à celui d'un dieu. Le corps est moins sensuel, plus imparfait. Il représente la nature humaine pécheresse dont la chair est racine du mal. L'art s’efforce de représenter des corps issus des passages bibliques. La Renaissance Cette période marque un retour à l'antiquité. Sans en partager l'idéal d'une représentation divine, les artistes de la Renaissance reprennent les considérations quasi mathématiques de l'antiquité pour représenter les corps. L'Époque moderne Pris dans le courant des sciences modernes et de la technologie photographique, l'art moderne aspire à se tenir au plus près du réalisme. Un soin particulier est accordé aux détails et les corps représentés sont ceux d'hommes ordinaires. L'Époque contemporaine Le positivisme du modernisme a vécu, et l'obsession du réalisme dans la représentation du corps aussi. Les artistes expérimentent leurs matériaux, les corps se désolidarisent de leur simple qualité d'organisme. L'artiste cherche dans l'apparence de la chair la présence sourde de l'être.

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